J'ai déménagé!
Maintenant, comme Batilou, Dodile, Zazie et bien d'autres, vous me trouverez à cette nouvelle adresse:
http://www.princessemumu.fr/wordpress/
A bientôt.
Maintenant, comme Batilou, Dodile, Zazie et bien d'autres, vous me trouverez à cette nouvelle adresse:
http://www.princessemumu.fr/wordpress/
A bientôt.
qu'il y a des choses bien plus importantes en ce moment...mais quand même, on ne va
pas se laisser embêter par des pubs mal placées, non?
Canalblog joue à les déplacer du jour au lendemain sans chercher à savoir si le bel équilibre que nous
mettons des mois à acquérir va en pâtir ou non!
Elles squattent depuis plusieurs jours à la fin du dernier message: c'est d'un laid absolu.
Or, je suis énervée, à deux doigts de déménager pour un ailleurs sans publicité. Ou alors plus discrète.
Je jouerais bien à l'apprentie sorcière avec mes codes...mais une lueur de lucidité freine un peu mon
ardeur.
Cette lueur est toute petite...très petite...alors...
Je sais, il y a longtemps...
et on se plaint en haut lieu de mon silence. Pourtant, je n'ai pas renoncé au tricot et à ses délices.
Encore moins au crochet que je redécouvre avec bonheur!
J'ai même craqué pour les 10 modèles de chaussettes de la talentueuse Dodile et me suis essayé
à cet exercice. Pour moi c'est une découverte très agréable. La première est finie...et rangée. Sa
jumelle habite encore dans une jolie pelote vert anis Anny Blatt. Il sera toujours temps de la tricoter
avant que les grands froids ne reviennent...quoique...
Aiguille circulaire 2,5. Laine Baby Blatt, couleur Génépi.
Le "Mamy bag" convoité chez Cécile est en cours. Il a subi quelques modifications car le fond blanc
ne le mettait pas en valeur. mon "coach crochet" m'a soufflé à l'oreille que j'avais l'habitude de
défaire quand je n'étais pas satisfaite...oui, oui...c'est vrai. J'ai donc cisaillé dans une bonne vingtaine
d'hexagones!
La mauvaise volonté de mon apareil photo vous prive de son joli vert anis et du brillant du coton:
c'est dommage!
J'ai tranformé le sac initial en cabas, et il me manque 20 héxagones pour venir à bout de mon
coup de coeur. Une doublure en Liberty lui donnera la touche finale que j'ai imaginée pour lui.
Enfin, je n'ai pas pu m'empêcher de me joindre aux "aficionados" du magnifique "Lizard Ridge"
pour un Kal qui débutera aux premiers jours de l'été. Après quelques essais de dimensions et
de laines variées, mon choix s'est arrêté à 9 grands carrés de 99 mailles pour un plaid bien
tonique! Une fois fini, il ira poser ses belles vagues au bord de la Méditerranée: la petite maison
l'attend avec impatience.
Coton "Tobago" de Katia, aiguilles n° 4
Serait-ce ce retour de mauvais temps qui m'a fait lever un matin avec l'envie soudaine
de tricoter des mitaines? J'avais essayé celles que Ninne avait faites pour Ragnhild, et
trouvé que c'était bien confortable! Un jour de pluie, de vent frais et de ciel nuageux, c'
était une douceur avant de passer à des choses plus légères...
Laine Knit picks, aiguille circulaire 3,25 mm.
Puis, comme je tournais autour depuis belle lurette, et que le crochet me chatouillait délicieusement,
je me suis décidée enfin à troquer mes aiguilles pour du n° 1,5! Cécile est une fille qui vous met sans
arrêt des tentations sous le nez, un jour c'est fatal, vous succombez!
Des cotons multicolores en feront sûrement un sac pour la plage...(je n'aime pas la plage!) ou à tricot
(là, oui, j'aime le tricot!)
Et parce qu'il manquait quelques couleurs, la suite qui n'est pas encore montée:
Nathan, il y a un an tu es parti soigner ta rose.
Tu manques beaucoup à tous ceux qui t'aiment. Personne ne t'oublie et nous
essayons de consoler ton papa et ta maman.
C'est sûr le Japan chanel était tombé des aiguilles il y a quelque temps déjà...mais
coudre les boutons, pffuitt! J'ai horreur de ça, et là il y en avait 10 à coudre sur une chaîne
argentée.
Eh bien, c'est fait!!! Et porté aujourd'hui pour la première fois: un délice de confort, de souplesse
et de simplicité.
Je l'ai adopté pour le printemps, sans aucun regrets!
En attendant de coudre les boutons je me suis offert une petite récréation: mon bérêt
préféré: Rose Red d' Ysolda Teague cueilli chez Ravelry. Il est toujours aussi agréable
à tricoter et facile à porter.
Fil Plassard Nature, coton recyclé acheté à "La Mercerie" lors d'un voyage à Montpellier
Plus de laine, plus d'encours, rien...je fouille dans mes modèles pour trouver la prochaine
façon de sortir mes aiguilles de leur torpeur: Un Lizard Ridge ferait peut-être plaisir à la
maison de vacances..........Y penser!
...viendra bien un jour. Et ce jour là, je sortirai de mon placard le "Japanese
Chanel" sûrement fait pour s'entendre à merveille avec la marinière qui dort dans un
Je n'ai pas trouvé les boutons de mon rêve, aussi en attendant j'ai mis de simples boutons
noirs. Ils ne sont pas très jolis, je sais...mais j'étais pressée de porter ce cardigan!
La couleur n'est vraiment pas conforme à l'original qui est marine...quant aux bordures elles
sont bien noires: il faut que je songe à changer d'appareil!
N'ayant pour le moment aucun "grand" projet dans ma tête, j'ai transformé mes pelotes de
coton Atoll de Plassard en un Lacy Baktus que j'avais repéré là et ici: un régal à faire et, comme
dirait Rachel, "acérébral" en diable!!!
Vite fini, il sera parfait pour réchauffer les fraîches soirées d"été.
Toujours en attendant un projet bien plus consistant j'ai mis sur mes aiguilles circulaires
un béret en coton nature de chez plassard
...et je cherche toujours le joli modèle qui me fera craquer à nouveau!
Je les attendais depuis longtemps, et plus le temps se rapprochait, plus j'étais
fébrile!
Mercredi et jeudi ma maison s'est transmormée en "convention" (limitée!) de tricoteuses.
Pensez un peu: Ninne a quitté son île, Ragnhild son jardin, Josette sa belle ville de Biarritz.
J'en ai de la chance!
La rencontre avec Ninne et Ragnhild que je n'avais jamais rencontrées a été merveilleuse:
une impression de les avoir toujours connues s'est installée dès le premier instant.
J'avais eu la même sensation, cet été, quand Josette était apparue au Port des Pêcheurs.
Elles m'ont beaucoup gâtée...et tu vois, Josette, le chocolat a encore diminué depuis la prise
de la photo! Quand aux oeufs...il y a longtemps qu'ils ont disparus!
De cette rentrontre vont naître mille projets et plein d'envies: c'était joyeux, léger, appliqué,
bourdonnant et tendrement amical. Merci mes amies, et merci Monsieur l'Ours!
POUR MELUSINE
Il s’appelait « Violette » son « Iquitos ».
La laine, un bel alpaga violet, elles l’avaient choisie ensemble pour soulager son épaule
douloureuse. Tous les après-midi, Mia tricotait à ses côtés. Parfois, elle lâchait son
ouvrage pour tenir sa main chaude et si douce. Puis reprenant les aiguilles, elle laissait
la dentelle abolir le présent et l’odeur cruelle de la maladie. Chaque maille était un mot
qu’elle ne pouvait pas dire. Ses sombres pensées, au-dessus de l’aiguille, s’envolaient
comme des papillons. Souvent elle tournait la tête en souriant pour lui montrer ses avancées :
- Regarde, il sera bientôt fini !
Les jours s’égrainaient au rythme des grilles dont Mia franchissait les étapes avec une
détermination fébrile et appliquée. Quand sa mère n’était pas trop fatiguée, elles regardaient,
encore complices, des films de « filles » en faisant semblant d’oublier. Mais sans poser le
tricot qui, dans la lumière, exhibait une dentelle lumineuse. Si épuisée et fragile qu’elle fût,
elle s’inquiétait gentiment de sa « Violette » : elle était si pressée!
Soudain l’urgence l’emporta à l’hôpital. Sans qu’elle le sache, elle avait déjà fui dans un monde
où ni le tricot ni sa fille n’avait plus leur place. Avec ses affaires, dans l’affolement, Mia emporta
le poncho inachevé comme un malheureux doudou qui pourrait lui épargner le pire.
Pendant de longs jours encore, elle s’acharna sur son ouvrage refusant d’envisager la fin, tricotant
sans s’arrêter sous l’œil interrogateur des infirmières et des médecins. Tricoter, c’était la garder
vivante, c’était l’espoir de voir se réveiller enfin la belle-au-dormant d’un sommeil trop profond,
c’était des mots d’amour sans parole.
Mais la belle-au-bois-dormant s’endormit pour toujours, sans attendre les dernières mailles.
Alors, pour l’accompagner dans cet ailleurs sans fin, Mia déposa tout doucement sur les épaules
inertes de sa mère cette Violette dont il ne manquait que quelques rangs.
Je remercie Mélusine qui m'a permis de mettre quelques mots sur du chagrin.
Je remercie aussi Dodile qui a créé Iquitos, c'est un merveilleux modèle.
200 carrés au crochet pour couvertures jetés et plaids, de Jan Eaton.
Crochet nouvelle vague par Nancy Waile, éditions Fleurus.